« Toujours nourrir sa culture puis découvrir son style, son écriture »

Franck Brizzi

Ce conseil qui lui a été donné est une invitation à l’humilité par rapport à ce qui se fait de mieux, mais aussi à la persévérance, car si l’on veut atteindre un but il faut bien commencer par avancer et ne pas se décourager.

Le style académique

La maitrise de la mise en scène et des éclairages de studio, permettent d’écrire avec de la lumière comme un Rembrandt devant son chevalet. La curiosité et mon cœur m’ont guidé vers le travail d’Irving Penn pour qui je voue une très grande admiration.

L’Œuvre très statutaire de ce photographe l’a fait explorer des temps révolus mais à jamais gravés dans l‘histoire, comme lorsqu’il mit en scène des bonapartistes ou revisita les années 10, 20 et 30… Bref ! Toute l’époque du pictorialisme, celle où les photographes s’inspiraient de leurs illustres ainés : Les Peintres.
Il lui aura fallu étudier les compositions faite par Cabanel, Delacroix etc.…, d’où son envie comme eux de réinterpréter la matière à l’aide de couleurs et de pinceaux.
Son souhait de leur ressembler est telle qu’il adopte de plus en plus la technique de colorisation de photographie qui consiste à travers différentes étapes à faire absorber totalement les couleurs par la fibre du papier baryté.

C’est à l’ombre d’un “Jardin Amoureux”, celui de Gilles Montelatici et Franck Brizzi que nous avons eu la primeur et la chance de savourer l’exposition et quelques extraits du livre portant le même nom.

L’ouvrage paru aux Éditions Campanile, en prévente d’abord jusqu’au 31 mai 2018 est un recueil de poésies illustrées, dorénavant disponible à la Fnac.
Cet ouvrage d’art en édition limitée a été réalisé avec les soutiens de la Ville de Menton, la Maison de France de Monaco, Le Cercle de Nice, MMA Assurances, ainsi que divers mécènes. Pour la réalisation des scènes, les costumes ont été mis à disposition par l’Opéra de Monte Carlo.

Ses sources d’inspiration

Son ancien parcours professionnel lui a donné la possibilité de collaborer avec les plus grands.
S’en est suivi un long apprentissage et de multiples rencontres avec de grands photographes, mais aussi des peintres qui ont contribué à lui montrer une direction, une marche à suivre.
Sa production finissait par attirer leurs sympathies mais aussi celles de galeristes, de critiques d’art.

De son ami  Alain Coll (partenaire et développeur des photographies d’Helmut Newton), il écoutait le conseil suivant :
« 100 % des personnes ayant gagné ont tenté leur chance »
Aujourd’hui, lancé dans cette belle aventure, en tant que professionnel, son souhait est de rester fidèle à la photographie argentique, et aux différentes techniques qui l’entourent, comme les virages (sépia, cuivre et or), ou encore la colorisation, la surimpression et le sandwich.
La technique et le rendu final sont tels qu’il ne faut point les enfermer, mais les montrer les faire découvrir, puis les transmettre.