POP & STREET ART
Pointillisme, quilling, technique mixte
Né en 1981, en région bordelaise, MobiClint exprime depuis l’adolescence sa créativité à travers la peinture.
Également passionné par le 7e art, il commence par étudier le cinéma et les arts appliqués puis entreprend ses premiers essais picturaux en autodidacte, inspiré par le Pop Art.
Mais c’était sans compter sur une exposition d’art aborigène qui, en 2012, modifie définitivement sa vision artistique et influence durablement son style.
Il intègre alors le pointillisme à ses toiles : pour ses portraits contemporains ou réalistes, il utilise en particulier la peinture acrylique et les pastels.
Il revendique un style moderne et unique. MobiClint teste et entreprend sans cesse, comme avec la technique du Quilling, l’art du papier, qu’il développe sur quelques toiles et sculptures.
En 2014, il adopte une nouvelle approche de portraits modernes, graphiques et colorés. Couleurs et lumière inondent littéralement ses tableaux qui donnent parfois naissance à des séries de plusieurs toiles axées sur un même thème.
C’est au cours de l’année 2017 que MobiClint se lance véritablement sur la scène artistique et présente quelques œuvres en exposant dans le bassin bordelais.
Puis il se fait connaître en novembre de la même année, à la « Next Door Gallery » à Genève, lors de l’exposition « Memento Mori » avec cinq toiles présentées. Quelques mois plus tard, il est exposé à Paris au sein de la Galerie « Le Lavomatik ». Depuis, il apparaît comme un talent émergent des plus prometteurs.
Ce qui frappe chez MobiClint, c’est d’abord l’explosion de couleurs. Puis le regard s’attarde sur la construction des œuvres. Exploitées de deux façons, à l’aide de points ou de grands aplats, ce sont les couleurs qui composent les motifs et les formes. Nul dessin ou croquis. La position de chaque élément détermine la toile dans son ensemble.
On pense d’emblée à la culture pop à travers les références faites à des figures telles les supers héros, mais aussi de grands personnages de l’histoire contemporaine comme le Dalaïlama. Mais l’artiste ne s’arrête pas là. Il va même jusqu’à revisiter des œuvres classiques ; par exemple La Jeune Fille à la perle de Vermeer, dont le visage est ici remplacé par un crâne aux orbites vides, nous laissant face à ce constat : même les icônes sont destinées à mourir. Un artiste lucide en somme.
Lise Irlandes • Blogueuse « Art et Culture »
Agence COMforART
UNE RECHERCHE APPROFONDIE
Pour autant l’artiste est toujours à la recherche de nouveaux matériaux ou de techniques novatrices.
LES EXPOSITIONS
2017 – Galerie LE LAVOMATIK – Paris
2017 – VANIA LAPORTE – Bordeaux
2017 – NODE – Bordeaux
2016 – BORDEAUX BEER SHOP – Bordeaux
2016 – LA MAISON D’AUSONE – Bordeaux
2016 – NODE – Bordeaux
2016 – NEXT DOOR GALLERY – Genève