Benjamin De Glimme est un artiste au parcours singulier qui repousse sans cesse les limites de la création. Né le 4 janvier 1993 en Belgique, Benjamin est poète, peintre, dessinateur et graveur.
Dès son plus jeune âge, il a fait de l’art son mode d’expression privilégié, s’abandonnant corps et âme au dessin, à la peinture et à l’écriture poétique. Il compte déjà plus d’une centaine de poèmes, témoins de sa sensibilité et de sa quête inlassable d’exploration intérieure.
En 2015, il décide de mettre la poésie de côté pour se consacrer pleinement aux arts visuels, un choix qui marquera un tournant décisif dans son parcours. Travaillant en secret, dans l’intimité de sa chambre-atelier, il crée de manière instinctive et spontanée. Chaque œuvre est pour lui une expérience unique qui nécessite un moment de réflexion après son achèvement, une pause pour intégrer la profondeur de ce qu’il a exprimé.
En juillet 2016, Benjamin initie un mouvement artistique révolutionnaire qu’il nomme le Tournillisme. Ce courant prône une liberté totale dans l’acte créatif, un rejet de toute influence académique et artistique. Pour les artistes du Tournillisme, l’autodidaxie est essentielle. Ce mouvement invite les créateurs à s’affranchir de toute convention, à privilégier une approche instinctive et à réinventer le sens de chaque œuvre en lui donnant une nouvelle perspective, littéralement. En effet, une fois achevée, chaque pièce est inclinée dans différentes directions jusqu’à révéler un autre sens, une autre dimension qui renforce le lien entre l’artiste et son public.
Ce processus, unique et audacieux, permet aux œuvres de Benjamin de transcender les frontières de la perception. Une peinture conçue à l’horizontale peut prendre vie à la verticale, ouvrant des portes vers des univers parallèles, de nouvelles significations. Cette technique libératrice lui permet d’embrasser une créativité sans limite, loin des contraintes du conformisme.
L’art de Benjamin oscille entre abstraction et figuration. Il utilise des couteaux pour peindre de manière traditionnelle, mais aussi un « outil mystère » qui lui permet de réaliser des œuvres abstraites avec une rapidité et une précision impressionnantes. En parallèle, il explore l’art digital en travaillant au stylet sur une tablette, créant des œuvres figuratives numériques qu’il transpose ensuite sur toile.
Léo le grand
Dans cette œuvre saisissante, un félin anthropomorphique, vêtu d’un élégant costume, capte immédiatement le regard. L’artiste dépeint ce personnage avec une maîtrise du détail qui donne vie à ce léopard au regard intense. Ce contraste entre l’apparence sauvage de l’animal et le raffinement du costume symbolise peut-être la dualité entre nature et culture, instinct et sophistication. Les couleurs ardentes de l’arrière-plan, entre nuances de bleu et d’orange, apportent une énergie puissante, presque mystique, à cette figure. L’œuvre semble être une réflexion sur l’identité et la façon dont nous nous façonnons, ou nous masquons, pour évoluer dans différents environnements sociaux.
Ceci n’est pas un Miró
Cette création digitale semble puiser dans l’esthétique du surréalisme avec des éléments qui rappellent des œuvres de Joan Miró, mais elle est visiblement unique et personnelle. On y observe une explosion de formes colorées – des cercles, des lignes et des gouttelettes flottantes dans un espace onirique. Les couleurs vives, dominées par des bleus profonds, des jaunes solaires, et des rouges passionnés, semblent symboliser un univers intérieur foisonnant. Cette composition joue avec le vide et la densité des formes, créant une atmosphère de mouvement et d’infini. La pièce incite le spectateur à plonger dans un monde aux interprétations multiples, où chaque forme et couleur invite à découvrir un fragment de l’imaginaire de l’artiste.
Bully 2
Dans cette composition, l’artiste met en scène un boxer, autre figure anthropomorphique, vêtu d’un costume sobre et élégant. Le regard direct et expressif de ce chien impose un sentiment de force, mais aussi de vulnérabilité, comme si ce personnage cherchait à imposer sa présence tout en cachant une certaine sensibilité. Le fond sombre, traversé de reflets lumineux, place le spectateur dans une ambiance dramatique, presque cinématographique, évoquant le portrait d’un personnage complexe. Benjamin De Glimme semble ici jouer avec les codes du portrait formel pour sublimer l’animalité tout en lui conférant une dignité presque humaine. Cette œuvre nous interroge sur notre propre rapport aux apparences et à l’identité.
Chacune de ces œuvres témoigne d’un regard profondément original, mêlant à la fois symbolisme et mystère. Benjamin De Glimme explore ici les frontières entre le monde animal et humain, et invite son public à une réflexion sur l’identité, la perception, et la multiplicité des facettes qui composent chaque individu. Ses œuvres digitales sont une invitation à plonger dans son univers où chaque élément est porteur de sens, chaque détail une porte ouverte sur son imagination prolifique. Et pour ceux qui souhaitent acquérir une de ses pièces, une réduction de 10€ est offerte avec le code galerieartstyle.
Benjamin De Glimme est aujourd’hui membre actif du Conseil National Belge des Arts Plastiques et affilié à la Société Belge de Philosophie. Il soutient également les Amis du Musée Belge de la Franc-Maçonnerie, démontrant ainsi son engagement pour la culture et l’art sous toutes ses formes.
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