Lecture de l’œuvre
Avec cette photographie, on entre dans le territoire fascinant de la photographie urbaine expressionniste, où la ville n’est plus documentée mais réinterprétée, presque sublimée, à travers une lumière exagérée, des couleurs hallucinées et une présence humaine réduite à une silhouette énigmatique. C’est là que l’expressionnisme entre en jeu. Comme dans la peinture du même nom, le monde extérieur est transformé pour exprimer un ressenti intérieur.
En cela, cette photographie ne montre pas une rue de Burano : elle met en scène un état d’âme, une traversée sensorielle. Elle ne cherche pas à témoigner, mais à faire ressentir.